Inventées dans les années 2000, les échasses urbaines ont trouvé une certaine popularité en Allemagne et dans l’Est de la France. Le principe de base de ce dispositif consiste grossièrement à équiper l’utilisateur de « ressorts » sous les pieds, décuplant ainsi les capacités de course ou de saut.
Un sport marginal
Assez peu connues du grand public, les échasses urbaines permettent de faire ressentir des sensations fortes à leurs utilisateurs, ainsi qu’un certain sentiment de puissance. La pratique peut se faire de manière occasionnelle ou sportive, mais dans les deux cas, des protections sont recommandées. Il est possible de faire de la course à pied, de la course de vitesse, ou divers types de sauts (hauteur, longueur, triple saut…). En compétition, on trouve également des parcours d’obstacle.
Diverses compétitions ont lieu en France chaque année, on peut par exemple citer les Nancy Power Days qui regroupent chaque année une centaine de participants et sont organisés par le club d’échasses urbaines de Nancy. Les sauts en hauteur d’échasses urbaines peuvent atteindre près de trois mètres (record saut en hauteur masculin). A titre indicatif, le record en hauteur d’un cheval de saut d’obstacle est à 2m40.
Il est recommandé de pratiquer les échasses urbaines sur des surfaces planes comme le bitume ou le pavé.
Les échasses urbaines et le transhumanisme.
Cette volonté d’améliorer les capacités de l’humain par la technologie n’est pas nouvelle, et porte même un nom : le transhumanisme. Ce mouvement intellectuel prend ses racines dans la volonté d’immortalité de l’Homme, recensée dès l’Antiquité. L’idée principale du transhumanisme consiste à repousser les limites de l’humain, y compris par-delà la mort et la vieillesse. Les transhumanistes soutiennent ainsi tous les projets de recherche qui peuvent mener à une augmentation des capacités de l’humain, allant de la sauvegarde sur ordinateur à la cybernétisation…et en extrapolant un peu, aux échasses urbaines.