Être à jour sur les évolutions de la législation routière est loin d’être une tâche aisée et il suffit de prendre l’exemple de l’examen du Code de la route pour s’en rendre compte. Après une suspension ou un retrait de permis entraînant le repassage du code, on observe qu’une très faible partie des gens est capable de réussir l’examen du premier coup sans réviser. On peut même dire que presque personne n’arrive à faire moins de 5 fautes à l’examen et plus le nombre de sessions réalisées par le candidat augmente, plus la note moyenne est en baisse jusqu’à se stabiliser.
Certes, il faut prendre en compte les conditions de passage, la différence entre la réalité et les situations dans lesquelles nous sommes dans les exemples de l’examen, mais il faut surtout prendre en compte le fait que la législation évolue. De nouvelles règles ainsi que de nouveaux panneaux font leur apparition, sans oublier qu’il y a des règles et des panneaux que l’on croise rarement et qui sortent de notre mémoire. C’est pour cette raison que lorsque j’ai eu un accident de la route l’année dernière, j’ai fait appel à un avocat accident voiture Niort pour m’épauler et m’aider à y voir plus clair, car je savais que je pouvais me tromper, mais que l’autre automobiliste aussi pouvait se tromper dans ses affirmations.
Je ne vais pas revenir en détail sur les tenants et aboutissants de l’affaire, donc pour faire au plus court et au plus simple, disons que l’autre automobiliste m’a doublé à une vitesse dépassant largement la vitesse autorisée et que la chaussée était mouillée. Il a ensuite perdu le contrôle de son véhicule en voulant se rabattre et m’a percuté. Nous sommes tous les deux partis dans le décor et il a essayé de tourner l’affaire à son avantage en disant que j’avais accéléré pour l’empêcher de me doubler.
Heureusement pour moi, mon avocat spécialisé en automobile a su récolter des preuves que ses dires n’étaient pas fondés, notamment grâce aux traces de dérapage, et surtout que si les choses s’étaient déroulées comme il le disait, cela aurait impliqué que nous roulions à plus de 120 km/h sur une route limitée à 80 km/h. Ce qui n’était pas impossible, sauf que sur cette route se trouve un radar fixe depuis de nombreuses années et que je prends cette route tous les jours pour me rendre sur mon lieu de travail, donc jamais je ne serais monté si haut en sachant qu’un radar se trouvait un peu plus loin.
Il y avait évidemment d’autres éléments d’enquête, mais le but n’est pas de faire un compte-rendu mais plutôt de vous avertir. Si vous avez une altercation avec quelqu’un, ne le laissez pas prendre l’ascendant psychologique sur vous et vous manipuler, certains n’ont aucun scrupule à mentir ouvertement pour se sortir d’une mauvaise situation.