Après quelques polémiques, le vapotage repart de plus belle en France, et ce, au grand désarroi des grandes marques de cigarette. Devenues tendance en effet, les cigarettes électroniques attirent aussi bien les fumeurs occasionnels que les addicts en quête d’une nouvelle vie sans addiction.
La cigarette électronique : plus 10 ans d’expérience en Europe
Voilà plus de 10 ans que la cigarette électronique a fait son entrée sur le marché européen. Si au début, les fumeurs hésitaient à changer leur mode de vie et à opter pour cet accessoire, il semble que de nos jours, la tendance se soit inversée. La cigarette électronique a su séduire de bien des manières.
-
Des prestations plus accessibles
Les grandes marques de cigarette électroniques proposent notamment des prestations plus accessibles. Finis les aller et retour chez un buraliste pour s’acheter un paquet de cigarettes à plusieurs dizaines d’euros. Aujourd’hui, se procurer sa cigarette électronique se fait en quelques clics sur les plateformes dédiées.
Les cartouches de e-liquide sont moins couteux. Pour quelques euros, les vapoteurs ont droit à un flacon de 10ml qui peut leur durer plusieurs jours, voire des semaines. Tout dépend de leur fréquence de vapotage.
-
Des cigarettes aromatisées
Contrairement aux cigarettes classiques, aux gouts très mentholés, la cigarette électronique est aromatisée. Les marques proposent des e-liquide de plusieurs sortes : chocolat, fraise, banane, etc. Ce détail change tout à l’expérience du vapotage. Non seulement la cigarette a meilleur gout en bouche, mais la fumée sent également meilleur.
On peut personnaliser sa cigarette électronique comme bon nous semble. Et on ne parle pas uniquement des styles et des tailles des accessoires. On peut changer en effet le gout à chaque fois que l’envie nous prend. Le prix des cartouches ne change pas selon le gout.
-
Une cigarette moderne
Dans une société poussée par les nouveautés high-tech, la cigarette électronique semblait être une évidence. Même si cet accessoire a gardé à peu près les mêmes traits que les cigarettes classiques, ils l’en demeurent pas moins plus moderne. Avec la e-cigarette, fini la recherche du feu. Il suffit d’un bouton pour allumer sa cigarette et se détendre.
Moins dangereux pour la santé, la e-cigarette est approuvée par les autorités en place. Contrairement aux cigarettes classiques, elle peut être fumée n’importe où et n’importe quand. Des recherches ont en effet prouvé que les risques de « vapotage passif » n’existent pas. La fumée synthétique des cigarettes électroniques ne présente pas de danger pour les entourages des vapoteurs.
Mieux ! Le vapotage est beaucoup plus inoffensif que le fait de fumer de simples cigarettes. La fumée s’attaque moins aux systèmes respiratoires des fumeurs. Par contre, e-cigarette ou non, les femmes enceintes et allaitantes ne doivent pas s’adonner ce genre de passe-temps. Les deux produits contiennent de la nicotine, ce qui peut impacter sur la santé de bébé.
-
Un traitement efficace contre le tabagisme
La cigarette électronique est avant tout un traitement contre le tabagisme. Bien sûr, au fil des années, les fumeurs s’en sont servis pour avoir une meilleure qualité de vie malgré leur addiction. Selon les sondages, plus de la moitié des vapoteurs utilisent ce genre d’accessoire au quotidien comme leur source de nicotine régulière.
En tous les cas, pour ceux qui souhaitent stopper leur addiction, la e-cigarette est une alternative intéressante. Il suffit de réduire petit à petit le taux de nicotine contenu dans le e-liquide selon les recommandations des experts. On passe alors d’un taux de 80 mg par Falcon de 10ml à 0 mg de nicotine en quelques mois, et ce, sans ressentir le moindre symptôme : manque, prise de poids, irritabilité, envie de sucrerie, stress, etc.
La e-cigarette une tendance : les chiffres le prouvent
En France, la e-cigarette est de nouveau une tendance. Les chiffres le prouvent. Si les autorités craignaient une déflagration du marché en 2015, ce n’est plus le cas de nos jours.
-
Plusieurs nouvelles grandes marques ont vu le jour
Des recherches publiées en mai 2018 prouvent que le vapotage ne semble pas avoir dit son dernier mot. En effet, près de 300 nouvelles grandes marques en matière de cigarette électroniques voient le jour chaque année dans l’hexagone.
De plus en plus de boutiques spécialisées dans la vente de ces accessoires et de e-liquide voient le jour dans les différents quartiers de la capitale comme partout ailleurs. Ils sont passés de 2635 vapoteurs en 2015 à 2694 en 2018. En rayon, les vapoteurs ont plus de choix de parfum qu’auparavant.
-
Les recherches sur internet en la matière augmentent
Les statistiques des recherches sur Google prouvent également le retour en force du vapotage en France. « Cigarette électronique » est utilisée comme mot clé dans 91 % des recherches sur la toile. Les particuliers sont en quête de revendeurs spécialisés, mais pas que. Ils s’informent sur les avantages et les éventuels risques du vapotage, histoire de prendre leur décision.
La digitalisation a largement participé à la renommée actuellement de la cigarette électronique. Avec les plateformes dédiées, l’accès à ce genre de produit est bien plus simple. De quoi convaincre une grande partie des internautes, et notamment des fumeurs. Environ 30 % des fumeurs ont troqué leur cigarette contre la e-cigarette à cause de cette accessibilité.
-
Le nombre de vapoteur atteint des sommets
Ils ont été 98 % en 2015 à troquer leur cigarette pour le vapotage. Et depuis, le nombre de vapoteur ne cesse d’augmenter en France. Ils sont aujourd’hui plusieurs millions à utiliser la cigarette électronique dont seulement 67 % sont des vapoteurs actifs et utilisent leur accessoire comme substitut de cigarette au quotidien. Le reste cherche à se débarrasser de leur addiction à la cigarette avec cet accessoire. Il faut dire que les statistiques d’efficacité de la cigarette électronique dans le traitement anti tabagisme sont attractives. 1,7million de fumeurs déclarent avoir réussi à divorcer d’avec la cigarette avec le e-liquide et son taux de nicotine régressif. Plus de la moitié n’ont pas rechuté.